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Arco de triunfo de Orange - Francia

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ARCO DE TRIUNFO DE ORANGE - FRANCIA

El arco de triunfo de Orange (en francés, Arc de triomphe d'Orange) es un arco de triunfo ubicado en la ciudad de Orange, sureste de Francia. Está situado 600 metros al norte desde el centro de la ciudad, en la Route nationale.

- Ciudad de orange (Vaucluse): Orange en francés y oficialmente, Aurenja en occitano provenzal, es una localidad y comuna francesa situada en el departamento de Vaucluse, en la región de Provenza-Alpes-Costa Azul, Francia. Llamada "Cité des Princes" (ciudad de los príncipes), fue capital del Principado de Orange. Tiene una población de 30.025 habitantes (en 2007) llamados "Orangeois". Su economía proviene de varios sectores: la viticultura (con denominaciones de origen controladas), la industria (Fábrica Saint-Gobain), los servicios y comercios y el ejército. Queda a unos 21 km al norte de Aviñón. Es la ciudad más cálida de Francia si se toma en cuenta sólo la temperatura media. Su superficie alcanza las 7.420 hectáreas y tiene una altitud media de 50 msnm.

- Geografía: Orange está situada en la margen izquierda del río Ródano, al noroeste del departamento de Vaucluse. Queda a unos 21 km al norte de Aviñón a unos 600 km al sureste de Paris y 100 km al noroeste de Marsella.

Orange es "Villes et villages fleuris" de 1º nivel (una flor).



- Historia: Existe un debate sobre cuándo se construyó el arco, pero las investigaciones actuales favorecen una fecha durante el reinado de Augusto. Fue construido en la anterior via Agrippa para honrar a los veteranos de las guerras de las Galias y la Legio II Augusta. Fue posteriormente reconstruido por el emperador Tiberio para celebrar las victorias de Germánico sobre las tribus germanas en Renania. El arco contiene una inscripción dedicada al emperador Tiberio en el año 27 a. C. Se concluye, pues, que fue construido en el siglo I, durante la Pax Romana, entre los años 10 y 26-27, en honor de César Augusto.

El arco fue usado como un castillo durante la Edad Media para guardar los puntos de entrada meridionales de la ciudad. El arquitecto Augustin Caristie estudió el arco y llevó a cabo restauraciones del mismo en los años 1850.


- Descripción: El arco fue en un principio construido usando grandes bloques calizos sin mortero. Tiene tres arcos, siendo el central más grande que los laterales. Toda la estructura mide 19,57 metros de largo por 8,40 metros de ancho, alzándose hasta una altura de 19,21 metros. Cada fachada tiene dos columnas corintias adosadas. De los arcos con este diseño que han llegado hasta la modernidad, este es el más antiguo. El mismo diseño se usó posteriormente para el Arco de Septimio Severo y el Arco de Constantino.

Está decorado con varios relieves de temas militares, incluyendo batallas navales, despojos de guerra y romanos combatiendo a los germanos y a los galos. En el relieve de una batalla en el frente norte puede verse a un soldado de infantería romano llevando el escudo de la Legio II Augusta.

Protección: El Arco de Triunfo de Orange fue declarado Monumento histórico de Francia en 1840 y Patrimonio de la Humanidad por la Unesco en 1981.


TRIUMPHAL ARCH OR ORANGE

The Triumphal Arch of Orange (French: Arc de triomphe d'Orange) is a triumphal arch located in the town of Orange, southeast France. There is debate about when the arch was built, but current research that accepts the inscription as evidence favours a date during the reign of Augustus (27 BC - AD 14). It was built on the former via Agrippa to honor the veterans of the Gallic Wars and Legio II Augusta. It was later reconstructed by emperor Tiberius to celebrate the victories of Germanicus over the German tribes in Rhineland. The arch contains an inscription dedicated to emperor Tiberius in AD 27. On the northern (outward-facing) facade, the architrave and cornice have been cut back and a bronze inscription inserted, now lost; attempts at reconstructing its text from the placement of cramp holes for the projecting tines of its letters have not been successful. The arch is decorated with various reliefs of military themes, including naval battles, spoils of war and Romans battling Germanics and Gauls. A Roman foot soldier carrying the shield of Legio II Augusta is seen on the north front battle relief.



- Description: The arch was built into the town's walling during the Middle Ages to guard the northern entry points of the town. Architect Augustin Caristie studied the arch and carried out restoration work in the 1850s. The arch was originally constructed using large unmortared limestone blocks. It has three arches, the center one being larger than the flanking ones. The entire structure measures 19.57 meters long by 8.40 meters wide, standing to a height of 19.21 meters. Each façade has four semi-engaged Corinthian columns. The arch is the oldest surviving example of a design that was used later in Rome itself, for the Arch of Septimius Severus and the Arch of Constantine. The visible pocks or holes are supposedly left by practicing medieval crossbowmen with little appreciation for art or history.



L´ARC ANTIQUE D´ORANGE

L'arc antique d'Orange ou, communément arc de triomphe d'Orange, est un arc monumental romain du début du Ier siècle, qui marque l'entrée nord d'Arausio (aujourd'hui Orange, Vaucluse) sur la Via Agrippa (actuelle route nationale).

L'arc d'Orange a été inscrit sur la première liste des monuments historiques (1840) et figure depuis 1981 sur la liste du patrimoine mondial en Europe.


- Histoire: L'arc a probablement été érigé entre les années 20 et 25, pour commémorer les victoires de Germanicus, mort en 19, et possiblement "restitué" à Tibère en 26/27, selon l'interprétation que l'on donne à la dédicace ajoutée à cette date sur les deux faces du monument.

Au Moyen Âge, le monument fut fortifié pour servir de bastion avancé, à l'entrée de la ville.


- Études, fouilles et restaurations: L'arc a été restauré dès les années 1820 par l'architecte Auguste Caristie, qui commença par dégager les contreforts et ajouts médiévaux, avant de procéder à une reconstitution non agressive du monument, remplaçant les parties inutilisables ou manquantes de façon identifiable et s'interdisant le recours à l'imagination, si fréquent dans les restaurations entreprises par les architectes du XIXe siècle.

Le dernier nettoyage de l'arc s'est terminé en octobre 2009.

- Description: L'arc à trois baies est formé de gros blocs de pierre montés à sec, maintenus par des crampons de fer et de plomb. Il présente la particularité unique de comporter un second attique formé de piédestaux de statues monumentales (disparues), assujettis et reliés entre eux de manière à former un ensemble maçonné sans discontinuité. L'arc mesure 19,57 m de long et 8,40 m de large. Il atteint une hauteur de 19,21 m. Sa structure comporte des vides internes, habituels en ce type de monuments.


- Décoration des façades:

. Panneaux d'armes: Quatre panneaux situés juste au-dessus des petits arcs, montrent un amoncellement décoratif de casques, lances, boucliers, disposés sur quatre plans. Certains boucliers portent des noms : Sacrovir, Decurdus, Mario, qui peuvent être ceux des sculpteurs ou d'armuriers de renom.

. Panneaux de dépouilles navales: Ces quatre panneaux sont disposés juste au-dessus des panneaux précédents. Le mieux conservé est celui du nord-est : on y voit des proues de navires, des ancres, des tridents, des avirons, des rames-gouvernails. Prosper Mérimée en souligne l'excellente facture dans ses Notes d'un voyage dans le Midi de la France. Ces éléments appartiennent à la marine romaine et rappellent donc sa suprématie, surtout après la bataille d'Actium.

. Frises de l'entablement: La frise est continue sur les quatre faces du monument. Elle montre, en bas-reliefs aux contours cernés, des Romains et des Gaulois combattant en de multiples duels, les Romains vêtus de tuniques et parfois de cuirasses, les Gaulois nus, aux cheveux longs, armés de boucliers. La facture de l'ensemble est assez grossière, avec des pieds et des mains disproportionnés.

. Reliefs de l'attique supérieur: Le socle central de l'attique supérieur, qui devait porter un grand groupe équestre, présente sur les deux faces de l'arc des panneaux centraux en bas-reliefs montrant la confusion d'une bataille en plein engagement, où chacun combat furieusement. L'identification de la IIe légion est assurée par son emblème, le capricorne, représenté sur le bouclier d'un officier, à gauche sur la face nord. Les nombreuses mortaises qui entourent les deux panneaux doivent correspondre aux tenons de fixation d'appliques décoratives de bronze dont aucune n'est parvenue jusqu'à nous.



- Trophées des petits côtés: Les petites faces de l'arc sont décorées de panneaux sculptés en haut-relief, délimités par des colonnes corinthiennes demi-engagées. Le côté ouest est presque totalement une reconstruction d'Auguste Caristie, qui n'a pas refait les sculptures, mais les a seulement suggérées par des ébauches à peine marquées.

Chacun des six panneaux était décoré d'un trophée composé d'un support présentoir montrant des vêtements, des casques, des enseignes, des trompettes, au pied duquel sont représentés deux captifs enchaînés, dans le même style que les décors de l'arc de Carpentras. Les trois panneaux du côté est sont très lisibles.

- Dédicace: Les dates de construction et d'inauguration du monument sont connues par l'inscription dédicatoire portée sur les deux faces de l'arc, au niveau du bandeau inférieur de la frise située juste au-dessus des chapiteaux corinthiens. Cette double inscription était constituée de lettres de bronze scellées dans la pierre par tenons et mortaises. Une lettre L a été trouvée au XIXe siècle, puis égarée. Seules subsistent les mortaises, essentiellement sur la face nord.




. Première lecture de la dédicace par Pierre Herbert (1862):

Une première lecture, réalisée par l'étude de ces mortaises de scellement, a été proposée en 1862 par Pierre Herbert:

IMP CAIO I CÆ AVGVSTO DIVI I FIL ÆGYPT TRP XI COMAT TRIBVT GERMANIA VICTA
COH XXXIII VOLVNT COLONIA ARAVS I SECVNDAN HVNC ARC DED PVBLICE

soit :

Imp(eratori) Caio I(ulio) Cæ(sari) Augusto divi I(ulii) fil(io) Ægypt(o) Tr(ibunicia) P(otestate) XI comat(a) tribut(aria) Germania victa
Coh(ors) XXXIII volunt(ariorum) (et) colonia Araus(io) I(ulia) secundan(orum) hunc arc(um) ded(icavit) publice

Au fils de Jules César, à l'empereur Caius Jules César Auguste, exerçant pour la onzième fois le pouvoir tribunitien, la XXXIIIe cohorte des volontaires et la ville d'Arausio Julia, colonie de la seconde légion, ont, en souvenir de l'Égypte, de la Gaule chevelue soumises au tribut, de la Germanie vaincue, élevé et dédié cet arc, au nom de tout le pays.



Pour Pierre Herbert, l'inscription indique clairement que l'arc a été dédié à Auguste, pour la onzième année de son pouvoir tribunitien, soit l'an -12. La ville, Arausio Colonia Julia Secundanorum a été fondée par des vétérans de César, tout comme Avignon9. Tite-Live rapporte qu'en l'an -12, Drusus parvint à vaincre les Germains, après que des soulèvements gaulois eurent été réprimés par les légions d'Auguste en -18.

Selon Herbert, la mention de l'Égypte rappelle la victoire d'Actium contre Antoine et Cléopâtre, en -31 ; Drusus remporte ses victoires sur les Germains au nom d'Auguste en -12 ; Auguste se rend à Lyon et l'arc d'Orange est construit en -11 ; pour finir, Auguste passe sous l'arc en -10. Les reliefs de l'arc d'Orange sont eux aussi en rapport direct avec les victoires remportées par Auguste, certaines toutes récentes : on y retrouve les thèmes de la bataille navale et de la soumission des peuples de la Gaule chevelue et de la Germanie.

Cette lecture de la dédicace, avec ses datations et son interprétation historique n'est plus suivie depuis longtemps, mais on en trouve le souvenir, parfois jusque dans les documents officiels. La fiche de la base Mérimée indique pour le début de la construction de l'arc d'Orange la date de 10 après J.-C., peut-être par confusion avec la date de 10 avant J.-C. calculée par Herbert. Il n'y a pas lieu non plus de retenir les traditionnelles attributions de l'arc à Marius ou à Auguste, telles que mentionnées dans l'Encyclopédie de Diderot.



. Lecture actuelle de la dédicace:

Une lecture très différente de la précédente a été proposée depuis lors : elle semble aujourd'hui acceptée de tous les commentateurs, mais la fin de l'inscription reste incertaine:

TI • CAESAR • DIVI • AVGVSTI • F • DIVI • IVLI • NEPOTI • AVGVSTO • PONTIFICI • MAXI
POTESTATE • XXVIII • IMPERATORI • IIX • COS • IIII • RESTITVIT • R • P • COLONIAE (ou RESTITVTORI • COLONIAE)

soit :

Ti(berio) Caesar(i), divi Augusti f(ilio), divi Iuli nepoti, Augusto, Pontifici Maximo, [Tribunicia]
Potestate XXVIII Imperatori IIX Co(n)s(uli) IIII restituit R(es) P(ublica) coloniae (ou : restitutori coloniae)



À Tibère César, fils du divin Auguste, petit-fils du divin Jules, Auguste, grand pontife, dans sa 28e puissance tribunitienne, imperator pour la 8e fois, consul pour la 4e, restitué à celui-ci par l'administration de la colonie (ou refondateur de la colonie).

La date de 26/27 peut donc être retenue pour cette restitution de terres par Tibère, ou pour une étrange restitution de l'arc à cet empereur. L'emplacement de cette dédicace après coup n'est pas moins singulière, sur une bande très étroite non destinée à cet usage, décorée de nervures, ne laissant que peu de place aux deux lignes de texte qui devaient apparaître très tassées3.

Les commentateurs modernes admettent que l'arc a pu être commencé vers 20 et achevé vers 25, érigé en l'honneur de Germanicus, fils adoptif de Tibère et général de la IIe légion Augusta, mort en 19, pour commémorer ses éclatantes victoires, auxquelles avait participé la cité d'Arausio, qui fournissait cette légion.

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